Présenté comme un Western Romantique, Sauvée par Amour est un long-métrage basé sur le roman à succès de Francine Rivers, qui est lui-même inspiré de l’histoire biblique de Gomer et Osée.

Le film nous transporte au XIXe siècle, lors de la célèbre période du Gold Rush en Californie et aborde, à travers notre personnage principal, des sujets difficiles comme l’abandon, le proxénétisme, les violences sexuelles, mais traite aussi de sujets plus spirituels, comme celui de la quête de la rédemption nourrie par des lueurs d’espoir.

© Sauvée par Amour

Commençons par parler de la photographie du film. L’esthétisme est à souligner et celui-ci ressemble fortement à celui du film de Roger Deakins dans L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford.

Le long-métrage à une utilisation assez pragmatique de sa photographie, cela reste assez basique mais bien exécuté. Il arbore une esthétique douce et chaude, avec de belles teintes orangées. Le début du film est assez sombre, la lumière ne rentre pas par les fenêtres et c’est une fois qu’Angel quitte la ville que l’image s’éclaircit afin d’illustrer cette nouvelle vie qui s’offre à elle.

Par ailleurs, un second choix esthétique nous est proposé. Un choix beaucoup plus froid, plus dur lors des flashbacks. Ces flashbacks montrent une réalité rude subie par la jeune Angel, comme la mort de sa mère, sa vente à un proxénète, un avortement et d’autres épisodes traumatisants pour ce personnage.

© Sauvée par Amour

Cependant, l’image ne suffit pas pour réaliser un bon film, puisque lors des scènes de flash-back, nous pouvons constater des aberrations chromatiques dans les parties de l’image qui ne sont pas mises au point.

Les problématiques abordées ainsi que les conflits de la relation entre Angel et Michael sont creuses et apparaissent semées de contradictions. Le final du film se résume à une simple lutte face à l’ancien proxénète de notre héroïne. Mais ce long-métrage aurait pu être tout autre si le personnage d’Angel avait été écrit avec plus de profondeur et malheureusement, avec l’accumulation de ces petits défauts, nous restons à la surface de cette histoire. 

Le film est disponible sur la boutique du distributeur ici 

VOIR LA BANDE-ANNONCE :

Auteur/Autrice

Partager l'article :