Quand à ce nouveau tueur justement, un jeu du chat et de la souris s’installe rapidement. Tandis que les jeunes essayent à leur manière de se protéger et de percer le mystère, le nouvel inspecteur (Dermot Mulroney) et sa collègue rescapée de Scream 4, Kirby (Hayden Panettiere) constituent un véritable puzzle qui honore l’œuvre de Wes Craven. Très rapidement ce sixième volet se présente comme une apothéose de la saga Scream en rassemblant de façon étonnante tous les éléments qui composent la saga. Si cela peut être vu comme un déballage de fan service, l’idée derrière tout ça est bien plus honnête envers le géniteur de la saga et mis au service de la nouvelle génération tout au long d’un climax riche en rebondissements.
Des rebondissements qui vont satisfaire ou décevoir, mais dans les deux cas le tout reste cohérent avec les précédents scénarios. Et on ne peut s’empêcher de féliciter James Vanderbilt et son co-scénariste d’avoir réussi a trouver un (ou deux) nouveau(x) tueur(s) à ce stade d’une saga qui aurait pu tourner en rond.
Toujours assez méta, Scream 6 réserve toujours aux plus grands amateurs de la franchise quelques moments méta qui font en grande partie son charme. Cette fois-ci plus violent et plus surprenant dans l’orchestration des meurtres d’un Ghostface plus enragé que jamais, cette opus n’oublie jamais d’où il vient.