A L’OCCASION DE CETTE 48EME ÉDITION DU FESTIVAL DU CINÉMA AMERICAIN DE DEAUVILLE, L’ÉQUIPE PELLICULTE EST SUR PLACE ET ÉLABORE POUR VOUS, DES CRITIQUES EN DIRECT DE L’ÉVÈNEMENT.

WATCHER – COMPÉTITION – DIR. CHLOE OKUNO

Watcher a tout d’un premier film. C’est assez maladroit, incertain, encore trop connecté à ses influences (Hitchcock, Polanski, Fincher, Kieślowski et Kon, noms ayant été cités par la réalisatrice). Le montage est encore approximatif, et le travail du cadre et du mouvement se rapproche plus de ce qui se fait dans le monde de la série (trop impersonnel pour du cinéma à mon gout). Chloe Okuno ne vas pas encore au bout de son idée, mais promet de belles choses pour l’avenir. Mieux vaut maladroit que mauvais, ces problèmes seront probablement réglés avec plus d’expérience. Maika Monroe est saisissante.

Par Paul

La bande-annonce est à découvrir ici :

LES RASCALS – PREMIÈRE – DIR. JIMMY LAPORAL-TRESOR

Les Rascals est un film qui fonctionne. Classique – comme on a l’habitude d’en voir en France – mais un film qui essaie, qui se donne une identité en poussant le concept plus loin que les autres. La bataille de gangs à l’américaine dans la France des années 80. Je pourrais reprocher au film son manque de subtilité, surtout dans sa deuxième moitié, mais je préfère mettre en avant sa complexité, qui nous permet de nous identifier (au moins partiellement) à tous les personnages à un moment où à un autre. Jimmy Laporal-Trésor, encore un nouveau réalisateur prometteur.

Par Paul

Le casting du film "Les Rascals" ainsi que son réalisateur Jimmy Laporal-Trésor © PelliCulte

LA TOUR – PREMIÈRE – DIR. GUILLAUME NICLOUX

Pas la peine d’écrire quoi que ce soit ici. L’équipe semble très sympathique, je ne compte pas dénigrer violemment leur travail. Ne perdez juste pas votre temps à aller voir ce film.

Par Paul

Crédit : Wild Bunch Distribution

ARMAGEDDON TIME – PREMIERE – DIR. JAMES GRAY

Avec Armageddon Time, James Gray confie son histoire au spectateur et retrace son passage à l’âge mûr dans les années 80 à New York. Il confronte ainsi son personnage principal, jeune garçon en quête de sa propre identité, aux inégalités sociales, au racisme et à la radicalité des actes parentaux, touchant le monde adulte du bout des doigts.

armageddon time

Pour ne rien changer, le cinéaste développe minutieusement les relations entre ses personnages, notamment au sein de la famille. Cœur battant du long-métrage, le sujet des troubles familiaux est porté par un casting attachant et impeccablement dirigé.

Anne Hathaway est surprenante, Anthony Hopkins toujours aussi bouleversant, tandis que Jeremy Strong incarne avec justesse la figure paternelle autoritaire.

Autobiographie à cœur ouvert, Armageddon Time offre un moment de cinéma poétique et intime, face auquel on ne peut rester indifférent.

Par Anna

A lire également la critique du film 1-800-hot-nite diffusé le même jour disponible ici

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