Un nouveau film d’horreur à en faire des cauchemars vient de débarquer en salles, cela tombe bien ! Le mois d’octobre vient de débuter et, qui dit horreur, dis frousse, et croyez-nous, Smile de Parker Finn, qui est distribué par Paramount et est adapté de Laura Hasn’t Slept (court-métrage du même réalisateur), fait sursauter plus d’une fois.

ON NE PEUT PLUS CLASSIQUE

Le film démarre de manière classique en introduisant l’héroïne par un traumatisme qu’elle a vécu durant son enfance (quoi de plus original n’est-ce pas), effectivement Smile n’a rien d’original. Une malédiction qui va rendre notre personnage féminin complètement folle, prise d’hallucinations et que personne ne croit, parce que tout porte à croire que son histoire ne tient pas debout. Oui on connaît ! Même chose pour les jumpscares d’ailleurs, prévisibles (mais pas ratés pour autant), notre psy nommée Rose encore ébranlée par le suicide de sa patiente devant ses yeux, est seule dans sa grande maison et croit l’apercevoir dans la pénombre de son salon après avoir bu deux ou trois verres d’un alcool assez fort. À force les clichés sont si similaires d’un film d’horreur à un autre qu’on les connaît tous et ça devient agaçant.

Sosie Bacon joue la Dr. Rose Cotter dans "Smile"

CLASSIQUE MAIS INSPIRÉ

Mais une fois sorti de la salle, Smile nous reste en tête. Pourquoi ? Tout simplement parce que le metteur en scène, dont c’est le premier long métrage, est inspiré et cherche à installer une angoisse constante tout du long, pour bien nous graver son film dans la tête. Et c’est réussi et il va tout miser sur les « sourires ». Il les prépare avec soin et les filme de face de sorte à ce qu’on croise les terrifiants regards des victimes, l’effet recherché est vraiment réussi.

Nous avons aussi droit à des cuts brusques qui ont pour principe de provoquer des petits sursauts avant ou après une scène bien effrayante, mais aussi pour nous faire ressentir l’état de détresse dans lequel se trouve notre héroïne (Sosie Bacon excellente au passage), bref vous l’aurez compris de sursauts en sursauts, les frissons sont bien au rendez-vous.

UN RÉALISATEUR À SUIVRE…

Parker Finn démontre qu’il maîtrise la caméra. Plans verticale, qui se retournent, symétriques, il s’essaie à diverses styles de réalisations, montrant que Smile n’est pas qu’un vulgaire film d’horreur sans personnalité. Notons aussi des plans resserrés sur les personnages, comme lorsque Rose discute de ses épisodes cauchemardesques avec son fiancé, c’est du champ contre champ, classique, mais nous sommes très proches de leurs visages, comme si on voulait nous étouffer dans le véhicule. Tout cela prouve que Smile derrière son schéma narratif mille fois vus et ses stéréotypes gonflant possède une identité et que Parker Finn accomplit un travail notable et sort du lot des dernières productions horrifiques qui se copient sans volonté de se démarquer, preuve en est Smile n’est pas oubliable .

Il est important de ne pas oublier Caitlin Stasey qui joue la malheureuse Laura Weaver qui ouvre l’intrigue avec le plus terrifiant des sourires, et qu’on retient en fin de séance. En tout cas si le mot terrifiant ne devait avoir qu’une seule définition, ce serait l’affreux sourire quelle adresse face caméra.

Smile est donc une bonne ouverture pour ce mois d’Halloween, entre ses multiples sourires à faire froid dans le dos, son montage habile et son issue étonnante ,quoique too-mush, il possède les atouts suffisants pour ne pas être oubliable et au contraire pour que votre séance soit marquante.

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