Mais une fois sorti de la salle, Smile nous reste en tête. Pourquoi ? Tout simplement parce que le metteur en scène, dont c’est le premier long métrage, est inspiré et cherche à installer une angoisse constante tout du long, pour bien nous graver son film dans la tête. Et c’est réussi et il va tout miser sur les « sourires ». Il les prépare avec soin et les filme de face de sorte à ce qu’on croise les terrifiants regards des victimes, l’effet recherché est vraiment réussi.
Nous avons aussi droit à des cuts brusques qui ont pour principe de provoquer des petits sursauts avant ou après une scène bien effrayante, mais aussi pour nous faire ressentir l’état de détresse dans lequel se trouve notre héroïne (Sosie Bacon excellente au passage), bref vous l’aurez compris de sursauts en sursauts, les frissons sont bien au rendez-vous.