C’est donc avec beaucoup de joie et d’intérêt que je me suis lancé dans son film.
D’entrée de jeu un narrateur (Romain Chauveau) nous invite dans son histoire. Nous ignorons où elle se passe, quand elle se passe, mais nous avons envie de la découvrir.
Après une ouverture à l’aube, un presque plan séquence silencieux et nocturne pour introduire le protagoniste principal, Julien. On ressent l’envie de citer le Taxi Driver de Scorsese avec les plans sur le rétroviseur, ou encore Drive de Nicolas Winding Refn.
Darius est inspiré, il ne le cache pas. Il a envie de nous faire savoir quel cinéma le fascine, mélangé avec l’idée de construire le sien. Plusieurs échanges entre Julien (Raphaël Mario Biagetti Espeute) et Alice (Sheyenne Scanzi), le personnage féminin primordial de cette intrigue faite d’aléas et de hasards rappellant le cinéma de Woody Allen. Les Hasards (de la vie) est comme une vraie première entrée dans le monde du cinéma. Fait d’hommages, de références, de cinéma et surtout de vraies idées pour Darius de constituer son univers où il parle autant de cinéma que de littérature. Il en vient à se citer lui même et notamment son précédent travail : le court-métrage Les Écrits de Victor dans lequel on pouvait déjà entrevoir une personnalité qui lui était propre.