Si la présence très réduite du croque-mitaine dans ce chapitre final est un point fatidique, elle peut expliquer la venue de Corey, qui assure une sorte de relève, motivé par une soif de vengeance envers toutes celles et ceux qui l’accusent de la mort accidentelle d’un petit garçon qui survient en introduction (une introduction qui s’éternise même si elle plante efficacement l’intrigue), une relation s’établit de manière mystique.
Mais au final ce nouvel arrivant ne fait que combler le vide de la vraie menace qui aurait dû être opérationnelle, même si le score remixé de Carpenter ne manque jamais une occasion de rappeler les plus grandes heures d’un dès plus célèbres tueurs du cinéma car les notes sont graves et mythiques, mais cette relève qu’on attendait pas et qu’on ne voulait pas voir est aussi un prétexte pour réunir les deux adversaires.
Un prétexte pratique qui évite une redit des précédents films, mais un prétexte envahissant. Apparemment il fallait un remplaçant, mais était il nécessaire d’étendre cette histoire sur l’ensemble ? Non il fallait surtout ce concentrer sur le principal et conclure, ce que le film fait de manière très hâtive.