Et quelle joie de voir l’héritage du maître John Carpenter assuré ! Rien que la scène d’introduction avec les deux journalistes à l’hôpital psychiatrique de Smith Grove qui vont tenter un échange avec le légendaire tueur d’Halloween Michael Myers est incroyable. David Gordon Green a saisi tout le potentiel de ce tueur mystérieux, muet et meurtrier. L’appel au masque 40 ans plus tard, de quoi nous mettre dans l’ambiance et remettre, dès le début, la saga sous son meilleur jour.
Le générique démarre, la fameuse citrouille halloween se reconstitue, le thème on ne peut plus iconique de John Carpenter retentit, nous voilà déjà rassurés.
Hormis le côté nostalgique, suite cohérente, et l’héritage Carpenter/Green, ce redémarrage miraculeux de la saga s’avère plus violent , sévère et Haddonfiled s’élargit. Fini les meurtres démunis de la moindre goutte de sang et la caméra qui alterne entre deux maisons, on se balade à travers Haddonfiled dans toute sa splendeur (et ses raccourcis), et les meurtres sont bien plus brutaux !
Nous avons une incroyable scène de tuerie dans les toilettes d’une air d’autoroute, où Gordon Green organise la première étape de la renaissance meurtrière de Myers, Green iconise/immortalise à nouveau le croque-mitaine lors d’un plan-séquence qui rappelle Carpenter, et son thème iconique qui accompagne une nouvelle fois la marche meurtrière de Myers.