Olivia Wilde, est alors sur deux positions bancales le huit clos psychologique redit qui est à deux doigts de ressembler au Midsommar de Ari Aster, avec une séquence très réussie où Florence Pugh est égarée en plein désert sous une chaleur étouffante, et le film non-féministe superficiel, hélas dans les deux cas ça fait du sur place.
Et puis en dehors des multiples scènes de crises de Pugh, un certain Chris Pine tentera de se frayer une place dans ce scénario fort mal construit, et sa présence est sûrement l’une des choses les plus oubliable du film, même si son charisme naturel attire l’attention durant deux, ou trois scènes, son personnage n’a guère le temps de trouver un quelconque développement pendant les 2h04 que dure le film.
On ne comprend jamais vraiment pourquoi il intervient dans l’intrigue ni ce qu’il doit apporter à l’ensemble, même si on le reconnaît, une scène de dîner qui intervient vers le climax permet une confrontation tendue entre lui et Pugh, mais là encore on cherche le but de cette mise en scène et de la dualité qui s’installe entre les deux. En soi beaucoup de mystères dans tous les sens et qu’une seule explication logique mais maladroitement balancée, mais de toute façon très prévisible, ce qui n’empêche pas une fin bâclée, comme si on ne savait pas de quelle manière conclure ce qui laisse une impression très mitigée au spectateur.