Le Monde de Dory, film d’animation de 2016, réalisé par Andrew Stanton, avec Céline Monserrat, Frank Dubosc et Timothé Vom Dorp
Note : 10/10

Moyenne IMDb : 7,9/10

Après l’excellentissime Monde de Némo sorti en 2003, les studios Pixar ont décidés de faire une suite, basée sur le personnage de Dory, qui nous avait tant faire rire il y a 3 ans, et cela avec encore le génial Andrew Stanton à la baguette. Il semble donc inévitable le passage par les salles obscures, où nous attendons fébrilement la suite des aventures de nos poissons favoris en visionnant la petite perle de court-métrage Piper

Pour débuter cet été, et parce que je traite ici d’un (et même de deux) film d’animation, bousculons un peu notre forme conventionnelle d’après-séance. Car, malgré tout, nous ne pouvons être totalement objectif face à un Pixar, qui plus est une suite ; notre âme d’enfant reprend, tôt ou tard, le dessus.

Comme vous pouvez l’avoir déjà compris, Le Monde de Dory est à mes yeux une suite REUSSIE. En maniant habilement les références au premier, le film joue sur nos souvenirs tout en nous proposant des choses radicalement différentes. Il est original, rythmé, et mis en scène magistralement : ce qui fait que Pixar nous surprend encore et toujours. Les doublages y sont parfaits, avec une mention très spéciale pour Kev Adams, donnant un vrai côté attachant à son personnage. De plus, l’évolution du personnage de Dory nous permet un élargissement intéressant à l’histoire, jouant sur sa perte de mémoire pour lui donner un background. On y trouve de nouveaux personnages fort attachants, et de nombreux rebondissements pour le moins inattendu. Quant à Stanton… Il m’avait déjà bluffé il y a 13 ans avec sa mise en scène novatrice ; celle-ci ne ressemble en rien à la précédente, pour notre plus grand bonheur face à grande qualité. En résumé, et car je suis encore abasourdi devant le film : UNE VRAIE CLAQUE.

Une vraie claque, tout comme la belle surprise Piper au début, qui n’est pas sans nous rappeler le fameux joueur d’échec des mêmes studios. Une photographie à couper le souffle (et je pèse mes mots), et une histoire tout en tendresse et en finesse, une mise en scène pixarienne, et nous sommes en 5 petites minutes transportés par cette petite perle, qui est également à ne pas rater.

En conclusion, Pixar innove comme toujours, mais garde cette qualité, ce savoir-faire qui lui donne sa réputation et qui nous fait, encore une fois, plaisir dans les salles obscures. Allez voir Le Monde de Dory, car, oui, je n’ai pas peur de le dire : c’est un chef d’oeuvre.

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