Au moins trois décennies sont parcourues, de l’enfant à la mère, Katia illustre au mieux l’évolution de l’histoire. Chaque vie dépend de l’autre par le biais de sentiments amoureux, familiaux ou haineux. Elles sont comme imbriquées les unes aux autres, et cette interdépendance permet de créer des personnages complexes et authentiques.
Au visionnage de la bande-annonce, certains extraits renvoient aux grands films sur la famille, à la Boyhood. Il convient alors d’imaginer un film de 3h mais Alexis Michalik prend le pari de tout raconter en 1h30. Ce rythme effréné sert la composition du film. Ce tempo, avec un Michalik réalisateur en métronome, met en lumière la rapidité des bons moment, et la dureté des mauvais qui viennent hacher les vies des cinq personnages.