A l’occasion de la cérémonie de remise de prix de l’édition 2024 du Nikon Film Festival au Grand Rex, PelliCulte revient sur les meilleurs courts-métrages de cette édition placée sous le signe du feu.

Partenaire de Sh.rt, l’émission dédiée au court-métrage, et de la regrettée plateforme de VOD CoMÉT’, PelliCulte a toujours soutenu ce format si particulier qu’est le court-métrage. Le Nikon Film Festival met en avant cette forme cinématographique en permettant à tout le monde de créer et diffuser un film court gratuitement. Le samedi 27 avril a eu lieu la cérémonie de remise des prix au Grand Rex.

Malgré des différences parfois flagrantes de budget, les réalisateurs des films présentés ont tous su faire preuve d’ingéniosité et d’inventivité pour ouvrir les portes de leur univers. Parmi les 50 créations enflammées sélectionnées officiellement par le jury du festival, la rédaction de PelliCulte a choisi pour vous ses 10 courts-métrages préférés, primés ou non.

Top 10 : Dafanifi

Dafanifi raconte l’histoire d’un homme qui se présente pour un entretien d’embauche dans un hôtel plutôt particulier. Avec des accents absurdes qui rappellent la maison qui rend fou d’Astérix et les 12 Travaux, Dafanifi se distingue par son humour original et efficace.

Top 9 : Tout ira bien

Dans un restaurant familial vietnamien, un couple commande du phở. En préparant le plat en cuisine, le chef livre une performance muette et chargée d’émotions très réussie. Ce film ouvre l’appétit et réchauffe le cœur.

Top 8 : La confession de Stanislas

Un film dur et pesant qui se déroule dans un confessionnal où Stanislas livre ses péchés à un prêtre. Le jeu très convaincant des deux acteurs et la réalisation du film coupe le souffle et lui donne toute sa saveur.

Top 7 : Burn that Trash

Cruelle et caustique, cette anticipation dystopique à l’esthétique retro explore notre relation de plus en plus désequilibrée avec la technologie.

Top 6 : Mal Barré

Lauréat du prix du meilleur montage, ce film en noir et blanc est touchant de réalisme. Il raconte l’histoire d’Henri Chikowski, un jeune garçon cerné par des camarades cruels et une maîtresse âpre et intraitable. En recevant le trophée, le réalisateur Paul Orlowski a dédié ce film à tous les enfants derniers de la classe, bizarres et pas faits pour l’école.

Top 5 : J'arrive

Ce court-métrage parlera à toutes les anxieuses et les anxieux qui n’arrivent pas à faire taire la petite voix dans leur tête. Porté par une musique entraînante, J’arrive se déroule dans l’appartement d’une jeune femme qui se prépare pour un rencard dans la précipitation.

Top 4 : Omerta

La performance de Raphael Reboul qui interprète un jeune interne poussé à bout par l’effondrement de l’hôpital public est poignante et troublante de vérité. Un film coup-de-poing, pleinement ancré dans l’actualité, qui dénonce une vérité glaçante.

Top 3 : L’Échauffement

Comment ne pas être touché par Samir Decazza (lauréat de la meilleure interprétation masculine) dans L’Échauffement ? Impossible de ressortir indemne de ce film magnifique et bouleversant qui nous transporte dans l’univers de Samir, enfin prêt à déclarer sa flamme à celle qu’il aime.

Top 2 : Le Plein

Lauréat du grand prix du jury, Le Plein est un des coups de cœur de la rédaction de PelliCulte. Efficace, percutant et merveilleusement bien interprété, Le Plein explore le parcours de vie d’un homme en fin de course. Savoureux et explosif.

Top 1 : La Nuit d'Hestia

Une comédie musicale heroic-fantasy ? Pari réussi pour le jeune réalisateur Adrian Vanouche. Portée par l’envoûtante Freya (Nelly Lawson) et par une musique entêtante, La Nuit d’Hestia est un court-métrage original et surprenant. Le travail sur la photographie, les décors et les costumes offre à ce film une ambiance ensorcelante qui immerge le spectateur dans un univers merveilleux.

Mention honorable : Ya Hanouni

Lauréat du prix du public, ce film met en scène deux parents engagés dans une compétition acharnée pour être le premier à faire dire à leur bébé son premier mot. Très émouvant, ce film rend un bel hommage à la cause palestinienne.

Il a été difficile de ne retenir que 10 films parmi les 50 proposés. Mais une chose est sûre, tous les réalisateurs de cette édition ont embrasé la sélection grâce à l’originalité et la créativité de leurs films. Vivement l’année prochaine !

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