Martin Scorsese s’est imposé au fil des années comme un des plus grands réalisateurs de l’histoire, avec pas moins (entre autres) de 24 long-métrages de fiction. Alors que l’on se rapproche doucement mais sûrement de la sortie de The Irishman, son 25e film, nous avions envie de revenir ensemble, en tout subjectivité, sur sa filmographie, avec aujourd’hui les films classés entre la 24e et la 17e position…

N°24 : Hugo Cabret (2011)

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Peut-être le seul véritable échec de Scorsese. A trop vouloir rendre hommage, Scorsese en oublie presque son style pour nous offrir une oeuvre impersonnelle aux quelques fulgurances noyées dans une bouillie numérique, malheureusement pas récupéré par un casting en demi-teinte. Rêve de gosse pour Martin, mais énorme déception pour le spectateur.

N°23 : Bertha Boxcar (1972)

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Deuxième film de Marty, au budget dérisoire, Bertha Boxcar est un film très limité qui, s’il est porté par des très juste David Carradine et Barbara Hershey, ressemble plus à une mauvaise série B qu’à un immense film, la faute avant tout à un scénario très bancal. Un film d’apprentissage plus qu’une vraie grande oeuvre, Bertha Boxcar s’affirme surtout comme un film oubliable à voir pour les fans de Scorsese, et uniquement par eux.

N°22 : Alice n’est plus ici (1974)

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Coincé entre Mean Streets et Taxi DriverAlice n’est plus ici s’impose comme le maillon faible de ce tryptique, la faute peut être à un processus créatif trop placé dans les mains d’Ellen Burstyn. Sans fulgurances, le film se laisse traverser malgré un postulat de départ intéressant, et pourtant magnifié par un Scorsese qui commence à être vraiment à l’aise avec la caméra, Alice n’est plus ici s’affirme comme un Scorsese très mineur.

N°21 : Silence (2017)

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Dernier film en date (en attendant la sortie de The Irishman), Silence incarne le retour de Scorsese au monde religieux quasiment 30 ans après La Dernière Tentation Du Christ. Si le casting, et en premier lieu Andrew Garfield, se montre étincelant, le film est plombé par un scénario bancal aux immenses longueurs et au dernier acte totalement raté, nous donnant l’envie de sérieusement passer notre chemin quant à un revisionnage qui s’annoncerait comme un calvaire aussi dur que ceux des personnages principaux.

N°20 : Les nerfs à vif (1991)

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Remake du film du même nom avec Gregory Peck et Robert Mitchum, Les Nerfs à Vif  reste un Scorsese bien mineur car, si le film reste plaisant à regarder, on a le sentiment presque tout du long que tout aurait pu être mieux fait. Perfectible jusqu’au bout, Les Nerfs à Vif laisse un goût amer quant à son potentiel qui se termine en déception.

N°19 : Kundun (1997)

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Plongée dans le bouddhisme au crépuscule du 20e siècle pour Martin, Kundun s’avère être un biopic correct (mais, on le verra, Scorsese a fait bien mieux en biopic) qui, sans briller, arrive quand même à captiver un peu le spectateur. Malgré tout, on sent que, pour une immersion plus immense, Scorsese essaie d’adapter au maximum son style au personnage qu’il filme, et cela sans grande réussite, ce qui rend le film plus qu’oubliable.

N°18 : La Valse des Pantins (1983)

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Le classement devient difficile car on attaque avec La Valse des Pantins la partie vraiment qualitative de la filmographie de Scorsese. Suivant Raging Bull, La Valse des Pantins se veut une critique amère du culte de l’image. Force est de constater que le film est globalement réussi, mais n’offre pas le souvenir le plus fort. Réussi sans être marquant, le film n’en reste pas moins une pierre angulaire du cinéma de Scorsese.

N°17 : Le Temps de l’Innocence (1993)

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Si nous n’avions pas vu le nom de Scorsese au générique, rien ne nous aurait laissé penser que Marty était derrière la caméra. Et pour cause : Le Temps de l’innocence détonne stylistiquement dans la filmographie de Scorsese. Bon film sans être fulgurant, on se dit que le film rate un peu le coche, celui d’un film de Scorsese et de toute la puissance que l’on attend derrière. Cela malgré un incroyable casting, et c’est franchement dommage.

Partie 2 : 16e à 9e place

Partie 3 : 8e à 1e place

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