Pour la sortie du nouveau film de la saga La Planète des singes – Le Nouveau royaume, revenons sur l’ensemble des films pour vous guider si vous voulez vous y mettre. C’est aussi et surtout l’occasion de reparler d’une des plus grandes licences de science-fiction !

La Planète des singes - 1968

Le film original est sorti en grandes pompes en 1968. Il est tiré du roman du même nom, de l’auteur français Pierre Boulle. Et oui, ça vient de chez nous à l’origine ! C’est l’histoire de trois astronautes (dont le leader est joué par Charlton Heston dans l’adaptation) qui s’écrasent sur une planète désertique après un long voyage en hypersommeil. Errant de nombreux jours, le groupe tombe sur une horde d’humain, primitifs, qui se font chasser et élever par…des singes ! Horrifiés, les hommes vont devoir s’adapter à ce changement, se confronter aux règles de ce nouveau monde.

Le principe de ce premier film (et donc celui du roman) repose sur l’inversion de rapport de force entre humain et animal. Celui qui fut en cage est dorénavant le bourreau, et de ce jeu de miroir ressort une profonde anxiété. L’œuvre alarme sur ce que l’on prend pour acquis, ce statu quo de la domination humaine, qui n’est qu’une partie du cycle de l’Histoire du monde. Les choses changent et c’est ainsi. L’autre versant, plus noir, est que cette violence innée, cette immoralité vaniteuse, se retrouve aussi chez les singes évolués. Comme si notre capacité à faire du mal aux plus faibles faisait partie intégrante de toute civilisation, non pas propre à l’Homme mais bien à l’Intelligence.

La société des singes est répartie entre savants (chimpanzés) soldats (gorilles) et politiciens (orangs-outans). Sans disparité raciale, les singes travaillent main dans la main pour soumettre les humains à leur expériences, tout comme nous le faisons envers les animaux. Le film repose sur une révélation extrêmement célèbre, l’image de Heston hurlant « They blew it up! » sur la plage, face à la Statue de la Liberté. Ceci implique que le monde des singes est l’héritier du nôtre, et que le fantastique bascule indubitablement dans la science-fiction d’anticipation.

Véritable bombe à sa sortie, La Planète des singes conquis son public avec son ambiance angoissante, ses costumes à tomber par terre et sa bande-originale signée Jerry Goldsmith. Beaucoup considèrent que ce film et 2001 : L’Odyssée de l’espace ont participé à enterrer la science-fiction auprès des grands studios américains dans les années 70, trop frileux à l’idée de ne pas répliquer ce succès, jusqu’à la sortie de Star Wars en 1977.

The Planet of the Apes
Bétail inversé © 20th Century Fox

Le secret de la planète des singes - 1970

Avides de reproduire ce succès, les exécutants de la Fox secouèrent l’arbre au fruit pour en tirer le jus. Deux ans plus tard sortit Beneath the Planet of the Apes, ou Le Secret en français. Ce second volet faisant suite directe au premier, il fallait que ce bon Charlton y incarne de nouveau son personnage. Devant un script aussi affligeant, l’acteur exigeait qu’il n’y soit présent que 10 minutes, peu importe la raison. Il se fait donc capturer dès l’introduction, d’autres astronautes seront les protagonistes à sa place.

L’histoire plonge dans le kitsch de mauvais goût puisqu’il est question ici d’un groupe d’humains survivants terrés sous le sol, parmi les décombres de la ville. L’idée est plutôt bonne, mais fallait-il qu’ils y ajoutent l’élément de trop. En effet, ils sont mutants, ayant débloqués des pouvoirs télépathiques à cause des radiations. Le nouvel astronaute, le leader des singes et Charlton Heston les combattent, et en résulte l’activation des missiles restants, ayant pour finalité la destruction de la planète.

Déjà que le premier demandait de croire très fort à l’impossible, à savoir le voyage dans le temps des protagonistes, ici c’est totalement hors de contrôle. L’aspect série B du film dégrade l’image de la saga, au point où le ridicule atteint des sommets. Ne voulant plus qu’aucune suite soit possible, la destruction de la Terre devait assurer le travail. Mais c’était sans compter le succès du film, qui mit en chantier jusqu’à trois suites !

Beneath the Planet of the Apes
Greedy Committee © 20th Century Fox

Les évadés de la planète des singes - 1971

La saga prend une direction surprenante lorsqu’en 1971 sort ce troisième opus. Il s’agit de l’histoire de deux personnages singes, la scientifique Zira et son mari Cornelius (des alliés de Charlton Heston dans le premier). Ces deux-là survivèrent à la catastrophe de la fin du dernier film en sautant dans la navette et remontant le temps à la manière du film original. Inconcevable, irrecevable, et pourtant. On s’attendrait à des suites mercantiles, puériles. En un sens c’est un peu le cas, mais les scénaristes avaient à cœur de faire honneur à cette histoire. Développé sur ces trois prochains films, le fil narratif de la révolte des singes se révèle bien plus passionnant que prévu. Ce film-ci est donc à la fois la suite, mais aussi le prequel de la saga, puisque Zira et Cornelius se retrouvent sur Terre, dans les années 70. Les humains prennent conscience de la future forme évolué du singe, et ce constat scinde l’opinion en deux camps, forcément. Les deux singes ont un fils, César, nom maintes et maintes fois entendu jusqu’ici. C’est celui du futur singe qui guidera la révolution.

Ce nom vous est peut-être familié, puisqu’il s’agit de celui du personnage principal de la récente trilogie. Mais on y reviendra. Dans les évadés, il s’agit surtout de mettre en place les évènements qui surviendront après. Le film est en soit très sympathique, bien que sujet à forte diffusion du soft power américain. La famille simiesque s’acclimate parfaitement à la petite bourgade mitoyenne, fiers de consommer du coca cola et de conduire des décapotables. Ceci-dit, le message du film réside justement ici, dans ce non-dit profitable, qui n’est que retardement de l’inévitable. Je vous laisse la surprise de découvrir ce qui leur arrive.

escape from the planet of the apes
Les Singes de l'espace © 20th Century Fox

la conquête de la planète des singes - 1972

Souvent considéré comme le tout meilleur des suites de l’époque, Conquête narre la prise de pouvoir des singes sous l’impulsion du fils de Cornélius et Zira, César. Plus sombre, violent et cruel que ses prédécesseurs, cet opus tacle frontalement les problématiques qu’il aborde. Esclavagisme, racisme et système dictatorial, le métrage ne lésine pas sur les moyens et redonne en quelque sorte son éclat à la franchise. Mené par un protagoniste puissant, qui porte un lourd fardeau sur ses épaules, l’histoire est beaucoup plus impactante. Un morceau noir en avance sur son temps.

Dans celui-ci, la cause de la disparition des hommes débute par la mort des chiens et chats de notre monde. Les Hommes ayant un besoin maladif de domination, les singes sont réquisitionnés pour devenir leurs nouvelles poupées. Ne vous demandez pas trop comment l’évolution de nos amis simiesques agit si vite entre deux films qui ne sont pourtant séparés que de 20 ans. L’intérêt est ailleurs. Faisant écho aux émeutes de Watts à Los Angeles fortement réprimées à l’époque, le film dresse un portrait d’une société autoritaire, policière. C’est de cette peur ambiante que naît cette volonté de libération. D’autant que le film a des airs de péplum, lorgnant vers Spartacus lorsqu’il s’agit de son héros, qui porte donc bien son nom !

Conquest of the planet of the apes
Esclave des temps modernes © 20th Century Fox

La bataille de la planète des singes - 1973

Si seulement la Fox avait décidé de s’arrêter là. Mais non, il fallait étaler le beurre encore un peu plus. Sort donc cette dernière suite intitulée « Bataille », qui va tenter jusqu’au bout de tout relier au film de 1968. Ici, on assiste aux déboires de César devenu leader du peuple Singe. Que faire des humains restants ? Comment gérer ses amis réfractaires ? Comment organiser le nouveau monde ? Des idées fortement intéressantes, mais malheureusement, le trop peu de budget alloué ne permet pas de faire de miracles. Ainsi, ce dernier opus est en deçà du reste, tant visuellement que narrativement. Notons tout de même de bonnes idées : l’antagoniste du film, le général gorille, est un ancien singe de laboratoire qui tient à faire payer aux humains leurs mauvais traitements. Un élément qui sera réutilisé plus tard dans les films récents pour le personnage de Koba.

L’idée vecteur du film est la question épineuse de l’entente impossible de deux peuples en dépit du bon sens. L’emploi de la violence est-il justifié dans ce cas ? Il y a là déjà plusieurs trouvailles qui se verront mieux exploitées plus tard. Un film à (un peu) réhabiliter, en tout cas pour son final des plus réussis. Suite à ça, trois téléfilms continueront de détailler la transition vers la situation du film original, sortis en 1980.

Battle for the planet of the apes
Gorille guerilla © 20th Century Fox

passage à vide chez Tim Burton - 2001

Un projet de revival de la franchise traînait depuis quelques temps dans les coulisses de la Fox. Alors en fin de son âge d’or, Tim Burton se vit offrir l’opportunité de concrétiser ce remake. Quelque part, c’est l’occasion de voir la touche Burton sur un univers qui lui conviendrait si bien ! Malheureusement, à l’image d’une association aussi miraculeuse mais subitement catastrophique que celle avec Alice aux pays des merveilles, tout s’écroule. Ayant reconnu qu’il ne s’était pas trop investi dans le projet, qu’il n’arrivait pas à filmer l’action comme il le voulait, Burton accouche d’un film qui fait tout le contraire de ce qu’il devrait faire. L’univers dépeint dans le film n’est que vague succession de scènettes sans trop d’intérêt, rendant le tout superficiel au mieux, absolument gênant au pire. La direction artistique, surtout des costumes vraiment réussis, ne suffira pas : le naufrage est trop grand.

L’histoire est un total remake du premier film. Sauf que cette fois-ci, les zones d’ombres laissées volontairement dans l’original sont remplaçées par un enfer de sur-exposition de l’histoire, qui n’a ni queue ni tête, se perdant dans des retours dans le temps inutiles. Ce qui a vraiment énervé avec ce film, c’est la totale incompréhension du matériel de base, de l’irrespect avec laquelle les choses sont réinventées sans avoir aucune consistance. Pour preuve, cette fin honteuse reposant sur un retournement de situation des plus idiots. Quand ce ne sont pas les personnages qui, mécontents d’être joués comme des pots de yaourt, se trouvent totalement antipathiques, c’est la mise en scène qui patauge. Un des pires films de son auteur, et certainement la seule grosse douche froide de la franchise.

planet of the apes
erreur de parcours © 20th Century Fox

Le miracle des origines - 2011

Alors que tout espoir semblait perdu, la Fox parvint à faire émerger le film qu’elle souhaitait tant mettre au monde, malgré le précédent échec. Abordé sous un angle plus précis et calculé, ce projet est d’abord complexe à comprendre. Est-ce un remake ? Un prequel ? Une suite ? En réalité, on s’est vite rendu compte qu’il s’agissait là d’une réinvention complète du mythe des origines de la Planète des Singes. Une nouvelle timeline, une réalité alternative qui n’avait rien à voir avec les films précédents, si ce n’est l’original de 1968. En quelque sorte, vous pouvez y voir une nouvelle version de l’arc narratif du premier César.

Et oui, il s’agit d’une redite de l’histoire de ce messie simiesque qui, par la force des choses et l’erreur humaine, va naître d’une maman captive avec des gènes de singe très intelligent. D’abord considéré comme un vaccin à Alzheimer, le médicament va muter en grippe et se répandre dans tout le globe, décimant la quasi totalité de la population. C’est ce qui va définir le ton du film, une sorte de drame familial débouchant sur une catastrophe médicale. Recueilli par l’inventeur du sérum qui tente simplement de guérir son père malade, le jeune César va apprendre auprès de lui la bonté, la justesse des choses, ainsi que la parole. Ce sont ses trois principes qui le composeront en tant qu’individu, et qu’il tentera d’inculquer à ses congénères.

Piochant ici et là dans ce qui a été fait auparavant pour raconter son histoire, Les Origines de la Planètes des Singes se montre très malin dans son traitement de la persécution animale. Ancré dans un réalisme le plus absolu, ce projet se veut totalement crédible, tangible, allant jusqu’à utiliser des CGI révolutionnaires pour recréer de vrais singes. Contrairement aux costumes utilisés jusqu’ici, les singes réalisés en motion-capture reproduisent un comportement, une gestuelle et un langage digne des vrais, le réalisme est bluffant. Ainsi, leur évolution physique se percevra au fil des suites.

Meneur d’une révolution malgré lui, le personnage de César est traité avec bien plus d’empathie que n’importe quel personnage singe jusqu’ici. On l’accompagne de sa naissance jusqu’à ses premiers chocs culturels, lorsqu’il réalise qu’il n’est pas comme tous les autres, que tous les humains ne lui veulent pas du bien. Porteur d’une vérité, d’une seule et unique âme simiesque, il va se faire le devoir de la partager à ses congénères. Qui pour le blâmer de vouloir vivre libre ? De refuser le bâton ? Ce « non » crié dans la cage restera dans nos mémoires bien longtemps.

Rise of the planet of the apes
Andy Monkey © 20th Century Fox

L'Affrontement de la planète des singes - 2014

Le titre anglais du film est Dawn of the planet of the apes. Le terme utilisé ici, l’aube, est significatif. Passé derrière la caméra, Matt Reeves, futur réalisateur de The Batman à l’époque, apporte à la saga ses plus grands moments. Il s’agit là du début d’une des meilleurs périodes du blockbuster américain récent, tout simplement. Récit de guerre, de presque entente, d’extinction, Dawn est un dernier cri de joie qui se perd dans l’obscurité d’un destin qu’on sait trouble. Profondément pessimiste, jamais on aura été aussi proche du réalisme pur. La photographie, l’approche intimiste de la caméra sur les corps, les moments de tendresse et de pleurs, ou au contraire le décor fourni de feuilles, de terre et de pluie, tout nous aspire dans cette nature qui reprend lentement ses droits. L’Humanité aux aboie, qui tente de garder la tête hors de l’eau, fait peine à voir comparée aux singes qui s’acclimatent de plus en plus à leur nouveau territoire.

Dans la lignée du précédent, un soin particulier est apporté au personnage de César, toujours impeccablement incarné par Andy Serkis. Passé leader de son peuple, respecté et sage, il est conscient du poids de chacune de ses décisions. À présent entouré d’amis, de sa famille, d’un foyer, il a tout à perdre. Le film va justement beaucoup jouer sur la tension extrême entre les deux camps. Toujours très crédibles dans leurs comportement et décisions, les personnages sont d’une justesse effroyable, nous faisons presque croire à une entente possible. Mais la tragédie se fait pressentir, et très vite la noirceur du cœur des vivants les rattrape.

De loin la plus grande prouesse du film : César pensait les singes meilleurs que les humains. Ce fut une erreur. Koba, son ami bien trop marqué par des expériences, n’oublie pas. Ne pardonne pas. Antagoniste moteur du film, il va mener une guerre contre son ennemi humain, en trompant son propre peuple autour de sujets que je tairais par soucis de spoil. L’ambiguïté immense sur « à qui la faute dans tout ça ? » fait place au constat aberrant qu’une entente entre races aurait pu voir le jour, mais qu’elle demeure impossible. Nihiliste, dur et magnifique, cet épisode reste un des tous meilleurs films de la saga.

Dawn of the planet of the apes
LET IT BURN © 20th Century Fox

la Suprématie d'une licence d'or - 2017

Arrive ainsi en 2017 la conclusion de la trilogie portée sur César. Avant de parler du film en soit, il est déjà important d’aborder un point. La trilogie moderne semble avoir un autre sujet que celui des films originaux. Ceux-ci traitaient d’une inversion de rapport de force entre l’Homme et l’animal. Confronter nos habitudes et croyances à une réalité crue, presque effrayante, en miroir d’une impossibilité d’échapper à l’erreur qui au final, n’est pas que humaine. Ici, c’est différent. Un mythos est développé autour de la figure de César, tragique, magnifié. Et ce n’est pas de la même peur qu’on parle. Ici, c’est surtout de la panique que connaitraient les Hommes face à une autre espèce que la leur, une qui soit tout aussi dominante, savante et lucide qu’elle. Comment réagirions-nous ? Qu’est-ce qui nous séparerait concrètement d’elle ?

C’est sur cette note que Suprématie, ou titré « War » en anglais, se profile. Alors que l’Humanité est quasi éteinte, des militaires bien décidés à éradiquer les singes sillonnent les plantes d’une forêt qui n’est pas la leur. César, meurtri du conflit avec Koba, réorganise comme il peut sa famille. Mais le passé le rattrape et suite à des incidents terribles, se perdra dans une quête de vengeance. Le film surprend en prenant des airs de voyage initiatique en des temps d’apocalypse. Il se permet une poésie rarement vue jusqu’alors dans ce type de production, jonglant avec une violence non retenue.

Alors que les hommes deviennent bêtes et la bête devient humaine, quels sont nos repères à nous, spectateurs ? Face à des effets visuels toujours plus saisissants, que faire de ce regard perçant, toujours plus humain, que celui du singe ? Magnifié par la musique de Michael Giaccino, ce mouvant conte apocalyptico-tragique déploie des ressources insoupçonnées. Révélations bien pensées, nouveaux personnages attachants, nouvelles situations qu’on aurait pas cru voir ici. César traverse un champ de neige et de sang, sous le regard triste des derniers Hommes encore en vie.

Véritable joyau de la couronne, War for the Planet of the Apes est un chef-d’œuvre du divertissement, un très très grand film, qui marquera au fer rouge sur notre corps la légende de César. Personnage dorénavant inscrit au panthéon des plus belles réussites du cinéma de divertissement moderne, ce chant du signe n’aurait su trouver plus belle plume pour raconter sa fin.

war of the planet of the apes
Bouquet Final © 20th Century Fox

Nouveau Royaume pour la planète des singes - 2024

Et nous y voilà. 2024, un nouveau film de la saga sort et dans la surprise générale, il tient presque toutes ses promesses. Teasé mais pas trop, attendu mais à reculon, ce nouveau venu fait directement suite à la trilogie de César et se déroule quelques centaines d’années dans le futur. Les humains sont devenus du bétail, les singes parlent normalement, on se rapproche vite de la situation du premier film. L’histoire a l’intelligence de traiter de l’héritage de César, de l’interpretation de ses paroles, de comment la société des singes a évolué. Malgré tout, rien n’est vraiment poussé au bout et on regrette déjà le manque de prise de risque qui constituait le nerf de la guerre de la saga. Ceci étant dit, tout est bien mené et la force du film réside dans sa persévérance de nous livrer un épisode logique, qui se tient dans la continuité et qui sait où il va.

Mais oui, malgré ce constat vraiment positif, on sent que le film ne marquera clairement pas dans la durée. Très attendu dans ses situations et dans son dénouement, il est sage comparé à ses grands frères. Aussi, passer après ce monument que fut la trilogie de César paraît presque impossible. Mais peut-être que c’est là sa vraie force, celle de parvenir à être une bonne suite !

Kingdom of the Planet of the Apes se situe dans le haut du panier de la licence, il serait dommage de le bouder alors je ne peux que vous inciter à le découvrir en salle et vous faire un avis par vous-même !

Kingdom of the Planet of the Apes
The Last of Apes © 20th Century Fox

Cette rétrospective concise touche à sa fin. Merci à vous d’avoir suivi ses lignes, en espérant que vous continuerez de rêver grâce au cinéma savant comme c’est le cas de notre saga bien aimée. Je vous laisse sur ces mots, ceux du César original, interprété par le génial Roddy McDowell à la fin de Conquête de la Planète des Singes :

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