Brooklyn, romance britannique de 2016, réalisé par John Crowley, avec Saoirse Ronan, Emory Cohen et Domnhall Gleeson

Note : 6/10

Moyenne IMDb : 7,6/10

Il y a maintenant quelques jours se déroulait la cérémonie des Oscars. Comme beaucoup des cinéphiles, je ne suis pas resté insensible aux sirènes des films nommés durant la cérémonie, parmi eux Brooklyn, qui sort aujourd’hui en salle. Méritait-il ses nominations ? On va voir ça.

Les premières minutes :

Alors même que l’on a même eu le temps de s’imprégner de l’ambiance, des personnages, on nous lance directement le départ pour les Etats-Unis. Une ouverture bâclée, avec la volonté de nous plonger directement dans l’action. Résultat : l’effet inverse, et l’on se sent totalement perdu par cette introduction.

Le casting :

J’attendais particulièrement Saoirse Ronan, actrice que j’apprécie, et qui a récemment été nommé aux Oscars. Même si sa performance ne connaît aucun accroc, on ne décolle que très rarement. La bonne surprise fut de découvrir Domnhall Gleeson, qui monopolise les écrans en ce moment ; malgré cela, sa performance nous laisse également un peu sur notre faim. Bonne surprise avec Jim Broadbent, qui tient pleinement son rang et même plus, alors qu’Emory Cohen souffre à mon sens de carence dans le jeu. En bref, un casting qui reste correct, mais qui ne fait pas plus en particulier, ce qui a cependant le don de tirer un peu vers le haut le film.

Le scénario :

L’histoire est ici d’un classicisme pour une romance. L’ensemble reste consistant, mais nous ne sommes à aucun moment surpris. Malgré deux-trois bonnes pistes à certains endroits, les idées sont à mon sens pas assez creusées. Malgré tout, le scénario reste correcte, et l’on ne peut pas reprocher quelques grands défauts sur ce point-là. Mais l’on ne peut lui en tirer d’éloge de sa simplicité (dans le mauvais sens du terme) et de moment raté, comme cette fameuse introduction.

La mise en scène :

Je ne connaissais pas du tout Crowley, je suis donc allé pour découvrir cette mise en scène. Il s’appuie sur beaucoup de caméra tremblantes, dont la seule réussite fut de me donner une migraine. Cependant, l’on notera que la mise en scène mais de manière plus que correcte les décors en valeur, nous donnant des plans larges de toute beauté. Je noterais aussi une scène qui m’a bien plus, celle du premier rapport entre Emory Cohen et Saoirse Ronan, où le réalisateur choisit de rester sur les yeux de Ronan ; l’effet est totalement réussi, et l’on assiste à probablement la meilleure scène du film. L’ensemble fait le job, mais sans plus.

Et au final ?

Au final ? Je me suis ennuyé, ennuyé, et ennuyé. Une romance d’un classicisme évident, et un film qui va me laisser tout sauf un souvenir impérissable. Si vous adorez Saoirse Ronan, ou Domnhall Gleeson, allez-y. Sinon, passez votre chemin, et avec le prix du billet, achetez-vous un bon DVD. L’utilisation de votre argent sera meilleure.

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