Top 5 des performances de Paul Dano

Paul Dano est ce que l’on appelle littéralement un surdoué du cinéma. Révélé dès 2001, à l’âge de 17 ans, dans L.I.E. Long Island Expressway, Paul n’a cessé au cours de ces dernières années de s’affirmer comme l’un des acteurs les plus talentueux de sa génération. S’il choisit des rôles qui le laisse encore un peu dans l’anonymat, il s’est taillé, déjà, du haut de ses 32 ans, une filmographie bien dense, et allant aussi bien du comique au drame, et à affronter à l’écran des très grands comme Daniel Day-Lewis, Michael Caine ou encore Hugh Jackman. Alors, malgré sa jeunesse, on se doit de reconnaître qu’il nous faut nous casser la tête pour ne retenir que cinq performances…

Mentions spéciales : Little Miss Sunshine, Looper, Love and Mercy, Hôtel Woodstock, Okja

5) Paul et Eli Sunday dans There Will Be Blood, de Paul Thomas Anderson (2007)

Se retrouver face à Daniel Day-Lewis, qui plus est sous la caméra de Paul Thomas Anderson, n’est pas donné à tout le monde. Si Paul aurait pu se laisser submerger par l’enjeu, il tient en réalité tête au grand Daniel dans un face-à-face d’anthologie qui nous tient en haleine jusque la scène finale. L’alchimie des deux est parfaite, et Paul rentre dès lors, à 23 ans, parmi les plus talentueux et les plus prometteurs de sa génération, statut qu’il ne cessera de confirmer par la suite.

4) Alex Jones dans Prisoners, de Denis Villeneuve (2013)

Prisoners constitue le premier gros casting de Denis Villeneuve pour un thriller monumental. Dans son rôle, Paul excelle et fait sensation, notamment face à un Hugh Jackman en transe. Si ce rôle a pas mal permis à l’acteur de se démocratiser vraiment, il n’en reste pas moins une performance mémorable donc un personnage relativement dur à jouer. Mais Paul montre encore une fois qu’il a de la réserve, et restera comme l’une des meilleures performances du film.

3) John Tibeats dans Twelve Years A Slave, de Steve McQueen (2013)

Encore une fois un gros casting, et encore une fois Paul se démarque. Si dans Prisoners il joue un personnage introverti, il montre pour Steve McQueen un personnage diamétralement opposé, pour une réussite toujours aussi totale. Dans les quelques scènes qu’il a, il arrrive presque à eclipser Chiwetel Ejiofor et Benedict Cumberbatch tant il manie parfaitement son personnage, et seul Michael Fassbender arrive ici à supplanter la folie de Paul. Encore une fois, Paul marque les esprits, et signe une deuxième grosse performance en 2013.

2) Hank dans Swiss Army Man, de Daniels (2016)

Là encore un rôle complexe pour Paul, et là encore une incroyable réussite. Pour ce film qui n’est pas sorti en France (et que l’on vous recommande très chaudement), Paul revient à des personnages plus naïfs comme en début de carrière ; mais à cette naïveté, il rajoute la maturité qu’il a acquis comme acteur au cours de ces dernières années. Preuve même qu’il est en train de changer de statut. Pourtant, juste avant Swiss Army Man, Paul avait déjà (dans un film passé relativement inaperçu et que l’on vous conseille également) touché du doigt la perfection…

1) Jimmy Tree dans Youth, de Paolo Sorrentino (2015)

Lorsque que Paolo Sorrentino décide de se lancer à l’international (pour la seconde fois après This Must Be the Place en 2011), il se paye un casting de luxe. Et entre les géniaux Michael Caine, Rachel Weisz et autres Harvey Keitel, Paul nous démontre l’étendue de son talent avec un rôle très complexe, et il irradie constamment l’écran. Snobé par les Oscars l’année dernière pour sa performance, il démontre ici qu’il est et restera l’un des acteurs les plus talentueux de sa génération.

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