RUSH DE RON HOWARD
J’ai toujours eu quelque chose avec le sport automobile et particulièrement la F1. Ayant grandi dans, je trouve, le meilleur endroit du monde quand on est fan de formule 1 avec le plus beau circuit sur la liste, c’est donc tout naturellement que mon père m’a initié à ce sport chaque dimanche. Mes plus vieux souvenirs sont avec la domination de Sebastian Vettel.
Après ça, j’ai pu voir des courses de mes propres yeux et c’était encore plus formidable. Je me suis donc intéressé au début de la F1, puis son âge d’or et on se rend compte que les années 70 étaient folle. Et avec un certain homme : Niki Lauda.
Par chance, en 2013, le réalisateur du Da Vinci Code et de Apollo 13 produit Rush. Et c’est une vraie claque.
Pour être champion, il ne suffit pas d’être le plus rapide, il faut vraiment y croire.
Dans ce biopic/drame, on suit l’histoire de deux pilotes : James Hunt et Niki Lauda durant le championnat du monde 1976. Tout fan de F1 sait ce qu’il va se passer cette année-là, mais le film nous tient en haleine tout le long.
Ce qui est fou dans ce film, c’est sa manière de filmer les courses. C’est juste grandiose : la sensation de vitesse est ahurissante et surtout la dangerosité de la piste. Quand il y a un accident, on s’inquiète vraiment car on est plongé dans la monoplace, quand il y a une victoire on est heureux ! Et cela ne m’étonne pas, le réalisateur a filmé les scènes avec plus de 30 caméras pour atteindre la perfection et c’est réussi !
Mais hors de la course, on est capable d’en apprendre plus sur la relation Hunt/Lauda avec ses dialogues. On ressent la bataille entre ces deux-là avec les insultes, mais également la compassion après le terrible incident au Nürburgring. Il sont très liés et ça se ressent bien.
La musique est signée Hans Zimmer donc avons-nous vraiment besoin d’en dire plus ?
Le sage apprend plus de ses ennemis, que l’idiot de ses amis.
Les acteurs arrivent à bien cerner les deux personnages : Chris Hemsworth joue parfaitement le play-boy charmeur qu’était James Hunt et Daniel Brühl le côté calculateur et méticuleux qu’était Niki Lauda. Cela nous permet à nous, spectateurs, d’apprécier une rivalité des plus intriguante et émouvante.
Pour conclure
En conclusion, Rush est un film émouvant. Les courses donnent des vrais frissons et on ne voit pas le temps passer. On a limite envie que cela dure encore plus longtemps tant c’est grisant. Le maquillage est plus que réussi et rappelle les dangers que prenaient les pilotes à cette époque qui n’est pas si lointaine. Je pense que ce film peut être apprécié de tous, fan de F1 ou non. En plus, on y aperçoit Enzo Ferrari, que demander de plus ! Donc prenez le temps de voir ce film qui est, à mes yeux, le meilleur film traitant de ce sport.
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