Une virée nocturne dans les rues de Los Angeles, un pitch simple mais efficace de ce que nous propose Nick Richey avec 1-800-hot-nite. Film semi-autobiographique dans lequel il reprend librement une certaine période de sa vie retranscrite à travers ces 3 jeunes amis qui vont vivre une nuit qui va les forger et leur faire passer un cap dans leur construction vers la vie adulte.
Pour un 2ème long métrage et avec un budget quasiment dérisoire (200 000 dollars environ), Nick Richey nous dévoile un film maîtrisé dans l’ensemble, surtout dans la fome, la narration étant assez classique. Tourné en 18 nuits de 3 à 4h seulement, le film arrive tout de même à proposer quelque chose d’intéressant et le peu de budget et de temps de tournage ne se ressentent pas du tout au visionnage.
Le film dispose d’un casting pas ou peu expérimenté mais qui arrive à nous emporter avec lui. Le trio principal (Dallas Dupree Young, Gerrison Machado et Mylen Bradford) nous tient en haleine toute la durée du film avec une aisance surprenante au vu de leur jeune âge et de leur peu d’expérience. Ils arrivent à capturer notre attention avec un naturel assez impressionnant, et la mise en scène n’y est pas pour rien. La réalisation du film met tout en œuvre au niveau visuel et sonore pour nous rapprocher au plus près des 3 protagonistes et nous proposer une expérience immersive. On est avec eux tout au long de cette nuit qui va les construire et c’est ce qui nous fait nous attacher et nous identifier à eux. Et c’est l’objectif premier du film, Nick Richey veut faire vivre à ses spectateurs ce qu’il a lui vécu durant cette période de sa vie.
Le réalisateur ne veut pas proposer un film qui se veut complexe ou prétentieux, il raconte ce qu’il a à raconter et à faire passer, de manière simple mais maîtrisée. Une mise en scène et un montage efficaces, une histoire fluide, 1-800-hot-nite est un film agréable à regarder et à vivre.
La bande-annonce est à découvrir ici :
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