On connaît Woody Allen pour sa philosophie pessimiste sur le monde qui l’entoure, ses histoires qui font s’entrechoquer tracas et désirs. Les monologues et finalités de Manhattan et Annie Hall introduisent fort bien le personnage perché mais terriblement intelligent (et drôle) qu’est Allen pour le cinéma. Sur 49 films (et bientôt 50) il a prouvé avec acharnement que sa vision de l’amour et des relations hommes- femmes était fort critique.
Mais dans la liste, un déroge à la règle. La Rose pourpre du Caire sorti en 1985.
New York, début 1930, Cécilia une serveuse malheureuse en couple noie son chagrin dans une salle de cinéma pour revoir le même film « La Rose pourpre du Caire« , elle a d’ailleurs un faible pour le personnage principal, ce dernier sort un jour de l’écran pour la rejoindre.
Il ne fait aucun doute que c’est le film le plus romantique de son incroyable auteur. Un amour romanesque comme rarement vu depuis Autant en emporte le vent de Fleming, comment Allen filme les sentiments qui enflamment Mia Farrow et Jeff Daniels, comment il filme le regard transi de Mia Farrow face à l’écran. Woody Allen rend hommage à l’amour et au cinéma qui ne font alors plus qu’un. Pas de philosophie pour le maître du dialogue, mais un bel et grand amour pour la pellicule.
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