Le réalisateur Scott Derrickson revient après 6 ans d’absence,avec une adaptation d’une nouvelle de Joe Hill ,mais cette nouvelle production Blumhouse est t’elle le film d’horreur de l’été ?
🎬 Réalisateur : Scott Derrickson
🎬Casting :Mason Thames,Ethan Hawke,James Ransone
🎬Genre :film d’horreur
🎬Sortie :22 Juin 2022
Synopsis : Finney Shaw ,un adolescent de 13 ans , timide mais intelligent,est enlevé par un tueur sadique qui l’enferme dans un sous-sol insonorisé où s’époumoner n’est pas d’une grande utilité. Quand un téléphone accroché au mur , pourtant hors d’usage,se met à sonner ,Finney va découvrir qu’il est en contact avec les voix des précédentes victimes de son ravisseur .Ils sont aussi morts que bien résolus à ce que leur triste sort ne devienne pas celui de Finney .
Voici donc la nouvelle production des studios Blumhouse, désigné comme le film d’horreur événement de ce début d’été,Black Phone a donc débarqué en salles cette semaine pour le plus grand plaisir des amateurs du genre .
Mise en scène par Scott Derickson qui revient à ses premiers amours après un passage chez l’écurie Marvel pour le très réussi Doctor Strange sorti en 2016, Derickson est assez apprécié du public pour son excellent Sinister (précédemment aborder)ou encore L’Excorcisme d’Emily Rose. Black Phone est adapté de la nouvelle Le Téléphone Noir de Joe Hill ,parue en 2004 dans le recueil Fantômes -Histoires Troubles . À noter que Derickson figure au poste de scénariste aux côtés de C.Robert Cargill déjà scénariste sur Sinister 1&2 et Docteur Strange. Voilà donc un duo qui réussi !
Nous y suivons donc un jeune garçon nommé Finney Shaw (Mason Thames ),qui souffre des brutalités de ses camarades de classe ,mais aussi de son mode de vie où règne une constante violence,son père étant un alcoolique qui bât sa petite soeur Gwen ,son quotidien sera bouleversé lorsqu’il sera a son tour kidnappé et séquestré par L’Attrapeur (Ethan Hawke qui retrouve également le réalisateur pour la seconde fois depuis Sinister ),un Serial Killer qui rôde dans le quartier et a enlevé plusieurs enfants de la région activement recherchés par la police .Finney se retrouve dans un sous-sol lugubre ou un mystérieux téléphone noir apparemment hors service est accroché au mur ,le téléphone sonnera plusieurs fois,et Finney aura l’aide de mystérieux interlocuteurs.
Alors réussite ?Si dès les premières on reconnaît l’identité du réalisateur et son talent a imposé des atmosphères malaisantes ,qui plongent tout de suite le spectateur dans une position peu rassurante , on est forcé de pointer les défauts majeurs qui font qu’on peut pas vraiment ressortir de notre séance très convaincu .Et c’est côté scénario que ça pose problème . Mais avant tout la question à ce posé, est-ce du à la nouvelle de base ,ou à un problème d’adaptation ? Derickson et son co-scénariste s’attaquant pour le première fois a une adaptation il est possible qu’ils ne soient pas pas très au point , même si le film passe tout seul ,nous réservant au passage quelques jumspares très efficaces et même utiles , quand on a saisi la façon dont le fil narratif se déroulerait et qu’elle en serait l’issu , ça devient très vite prévisible et attendu, malgré les petits moments de suspens,ou les scènes avec Ethan Hawke ou ce dernier caché derrière son masque n’a jamais le temps d’exprimer tout son jeu qui est pourtant très efficace,on en redemande plus .Mais tout cela est assez minoritaire. Entre un scénario qui laisse mille et une possibilité a son jeune héros pour échapper aux griffes d’une menace trop a l’écart ,et toutes les autres facilités qui seront usés à outrance (tout ce qui tourne autour des rêves/visions de la petite sœur qui relève du deus Ex Machina ,en grande partie),Black Phone n’a plus que ses idées lugubres pour terrifié le spectateur.
Et fort heureusement on y retrouve tout ce qui peut nous terrifié dans le cinéma de Scott Derickson .Une présence inquiétante avec un masque effrayant, quelques plans sur des troncs d’arbres qui entourent le pavillon de notre Serial Killer (ça rappelle énormément le décor de Sinister ),une ligne de sang sur le mur qui rappelle beaucoup le poster de Sinister ,et quelques scènes très glauque de ce même film ,et notons la présence de James Ransone qui jouait déjà le shérif adjoint dans Sinister (oui décidément Derickson fait beaucoup de rappel a son meilleur film ).Vous l’aurez compris Black Phone est un retour aux sources pour Derickson a ses meilleurs artifices horrifique , hélas les multiples ficelles,et le dénouement qu’on prévoit limite 45 min avant le climax gâchent un peu tout ,mais ce qui n’empêche pas de passer un bon moment.
Black Phone avait toutes les conditions réunis pour faire trembler les salles obscures une bonne partie de l’été,et conquir son public , hélas on se contentera d’une bonne entrée un matière,d’un générique très efficace, d’un Ethan Hawke convaincant mais pas assez présent, et de quelques sursauts,mais ll certain que ce ne sera pas le meilleur film d’horreur de cette année,et on est les premiers déçu ! Pourtant en dehors des codes récurrents du réalisateur,on discerne aussi de nombreuses influences de chez Stephen King ,avec notamment l’univers de Ça ,au détour d’une scène pluvieuse où la petite soeur Greta est vêtue d’un blouson jaune qui rappelle fortement le petit Géorgie au début du premier opus du film d’Andy Mueschetti . Quelques monuments du cinéma de genre sont cités notamment le premier film Massacre A la Tronçonneuse .Des références visuelle ou cités, ça fait plaisir mais ça reste insuffisant ! Dommage une fois de plus.