C’est l’été, il fait beau et il fait chaud, alors on vous a concocté un menu copieux ! Au programme : Psychose, un film russe à gros moyens, et un animal aux Oscars…
Boyhood à l’épreuve du temps
On a tendance à considérer que les tournages de film durent, tout au plus, 6 mois. Pourtant, pour son Boyhood, Richard Linklater a sorti les grands moyens. En effet, le tournage a duré pas moins de… 11 ans, entre 2002 et 2013, à raison de 3 à 4 jours par an, avec les mêmes acteurs ! Ainsi, on peut voir le héros du film, un garçon de 6 ans interprété par Ellar Coltrane, grandir jusqu’à ces 18 ans !
Quand Hitchcock fit confiance à son ami Herrmann
Tout le monde voit la scène de la douche de Psychose, une des scènes les plus célèbres de l’histoire du cinéma. Il faut savoir qu’à l’origine, Alfred Hitchcock, le réalisateur, se refusait catégoriquement à mettre de la musique sur cette scène. Son ami et compositeur Bernard Herrmann composa alors en secret un morceau qu’il ne présenta à Hitchcock qu’au moment du montage. Hitchcock adora la musique et la conserva dans le montage final, et la scène devint la plus marquante du film.
Broken Arrow pas si fictionnel
Tout le monde voit le film Broken Arrow de John Woo, avec John Travolta ? Peu de gens savent que le nom n’est pas dû au hasard. En effet, Broken Arrow est un nom de code du Département de la Défense des Etats-Unis, utilisé lorsqu’il y a un accident mêlant une arme nucléaire ou un de ses composants, sans possibilité de guerre. Pour compléter, en cas de vol, saisie ou perte d’une telle arme, un autre code existe : Empty Quiver. Le plus grave code est NUCFLASH : une explosion nucléaire a pu avoir eu lieu avec un risque de guerre nucléaire.
La reconstitution de Waterloo
Waterloo est un film russo-italien de 1970, avec (entre autres) à son casting Rod Steiger, Christopher Plummer et Orson Welles. Avec un budget de 35 millions de dollars, les producteurs avaient tout pour faire une bonne reconstitution de la bataille. Pour que le réalisme du film soit le plus grand, les autorités soviétiques n’ont pas lésiné sur les moyens : ils rasèrent des collines, plantèrent 5 000 arbres et de nombreux champs de blés, et mobilisèrent 20 000 soldats de l’Armée Rouge comme figurants !
Un chien aux Oscars
1929, première cérémonie des Oscars, statuette du meilleur acteur. Si vous regardez le palmarès, vous verrez que c’est l’allemand Emil Jannings, pour ses rôles dans Le Crépuscule de gloire et Quand la chair succombe qui a remporté le prix. Pourtant, il ne termina que deuxième. Qui était donc le premier des votes ? Ni plus ni moins que le chien Rintintin ! Mais les organisateurs ont préféré attribuer la statuette à Jannings, trouvant trop honteux le fait qu’elle puisse être adressée à un chien.
Alors, qu’elle est votre anecdote favorite parmi les cinq ? Dites le nous en commentaire !!!