Parmi les grands films qui ont constitué la fructueuse carrière de Spielberg, plusieurs restent encore aujourd’hui trop sous-estimés et relégués derrière les succès des Dents de la Mer ou de Jurassic Park. Empire du Soleil fait partie de ceux-là. En filmant la guerre sous le regard innocent du jeune Christian Bale, le cinéaste signait pourtant là un de ses plus beaux films. Afin de tenter de remettre en avant le film, nous vous proposons ici cinq anecdotes, entourant sa genèse.
L’origine du film :
Adapté du roman semi-autobiographique de J.C. Ballard, le projet est un temps proposé à David Lean, qui le refuse sous prétexte que le script ressemble trop à celui du Pont de la rivière Kwai. Par conséquent, le film échoue dans les mains de Steven Spielberg, encore auréolé des succès d’E.T. et du premier Indiana Jones.
Une première performance marquante :
Après six auditions, face à 400 autres candidats, le jeune Christian Bale obtient le premier rôle, alors qu’il est seulement âgé de 13 ans. Pourtant, même si c’est son premier rôle consistant, le jeune Bale s’en sort à merveille et déborde d’énergie. Dans sa toute première interview, accordée au Daily Show, l’acteur encore jeune avoue que Spielberg le faisait même courir entre les prises, afin de le canaliser et de l’aider à se concentrer. « J’étais en pleine forme ! », s’exclame Bale.
Une première performance marquante :
On mentionne souvent la performance de Bale, mais on en oublierait presque qu’Empire du Soleil marque aussi les débuts d’un autre interprète, désormais célèbre. En effet, c’est ni plus ni moins que Ben Stiller, qui obtient ici un de ses premiers rôles, en jouant un officier américain, le temps de courtes secondes.
Une première pour un tournage :
Empire du Soleil a aussi pour particularité d’être le premier film d’une major américaine à être tourné en Chine populaire. Le jeune acteur ne garde d’ailleurs pas un très bon souvenir des lieux de tournage, qui étaient marqués par la pauvreté et la saleté. De fait, Bale en retire une expérience intéressante, qui ne l’empêcha pas de vouloir rentrer chez lui.
Les faux avions :
Ne pouvant avoir accès à de véritables avions japonais de l’époque, la production décide d’emprunter des Harvards américains et de les modifier par la suite, afin de les transformer en « Zéros ».