Love & Mercy, biopic américain de 2015, réalisé par Bill Pohlad, avec Paul Dano, John Cusack, Elizabeth Banks et Paul Giamatti
Note : 9/10
Moyenne IMDb : 7,9/10
Voulant tuer le temps par une journée pluvieuse, je me suis diriger vers le programme ciné du moment, quand mes yeux sont tombés sur ce biopic de Brian Wilson des Beach Boys. Mon côté mélomane a pris le dessus et je me suis précipité dans la salle.
Love & Mercy évoque donc la vie de Brian Wilson avec les Beach Boys (Paul Dano), et à un âge plus avancé (John Cusack), lorsqu’il fréquentait Melinda Ledbetter (Elizabeth Banks) et le docteur Eugene Landy (Paul Giamatti).
Il est difficile, lorsqu’on parle d’un biopic, de parler expressément des personnages, tant cela relève d’une subjectivité trop importante. Il faut donc s’intéresser aux performances des acteurs, qui sont ici très juste, tant par leur côté émotionnel que par leur rapport à la réalité. Ainsi, le spectateur me prend pleinement écho de la vie du musicien.
Le scénario est assez bien rodé, sur ce traitement des deux parties de vie en même temps : le spectateur voit ainsi plus facilement les échos dans la vie, chaque partie permettant la justification de l’autre. De plus, la notion temporelle dans chacune de ces parties est intéressante, car elle s’ancre à deux moments importants de la vie de Brian : la composition de l’album Pet Sounds et ces conséquences sur le groupe, ainsi que sa rencontre avec Ledbetter.
La photographie est très sobre, et offre une image très épurée : car l’important dans un biopic, ce n’est pas l’image, c’est vraiment l’histoire. La photographie s’insère parfaitement dans l’esprit du film et dans l’esprit Beach Boys.
Les décors sont parfaitement ancrés dans leur contexte historique, et permettent un meilleur ancrage du film dans les deux époques.
En conclusion, Bill Pohlad nous livre un très beau biopic sur l’un des plus grands compositeurs de l’histoire, à voir d’urgence pour tout les mélomanes. Un défaut cependant : un rythme un peu lent, qui risque de dérouter ceux qui ne sont pas habituer à ce genre de cinéma.
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