Sorti en 1972, César et Rosalie est un autre film incontournable dans la filmographie du grand Claude Sautet et un petit classique dans l’univers du cinéma français. Pour ce long-métrage, le cinéaste a choisi de tourner à nouveau avec celle que l’on ne présente plus, Romy Schneider, mais également avec Sami Frey et une autre pointure du cinéma tricolore, Yves Montand. C’est pour cela qu’aujourd’hui, je vous propose avec cet article, 5 anecdotes sur l’histoire et le tournage de ce film. 

Premiers pas à l’écran

Dans ce film, Isabelle Huppert tout juste âgée de 19 ans, fait l’une de ses toutes premières apparitions devant la caméra en y incarnant le personnage de Marité. 

César et Rosalie aurait dû être l’un des tous premiers films du réalisateur mais à l’époque, le scénario n’intéresse aucun producteur. Et c’est 8 ans plus tard en 1972, grâce à la productrice Michelle de Broca que le film verra enfin le jour. 

Initialement, c’est l’actrice Catherine Deneuve qui avait été choisie pour jouer le rôle de Rosalie, mais après plusieurs mois sans donner de nouvelles, cette dernière se retire du projet. Claude Sautet fait alors appel à Romy Schneider pour leur troisième collaboration et pour le plus grand plaisir des spectateurs. Ensuite, Sami Frey et Yves Montand n’étaient également pas les premiers choix du cinéaste. C’est l’acteur Italien, Vittorio Gassman, qui avait été choisi pour incarner le personnage de César, mais celui-ci refusa le rôle. Pour incarner David, Sautet avait d’abord pensé à Philippe Léotard et à Gérard Depardieu, mais ces-derniers ne correspondaient pas au profil recherché pour le personnage.

Dès le premier jour de tournage, une énorme dispute éclate entre Claude Sautet et Yves Montand. Elle destabilisera de nombreux membres de l’équipe et les causes de cette dispute ne seront jamais dévoilées. Toutefois, cela n’empêchera pas ces derniers de collaborer à nouveau.

Claude Sautet était à la recherche d’une voiture chez le ferrailleur pour les besoins d’un film sur lequel il était assistant, il explique alors: “  Le type était une sorte de rustre, mince, assez beau, très bien sapé, le cigare au bec, l’œil rusé. […] Il se dégageait de lui une vitalité redoutable. À quelques pas, dans une voiture, une jeune femme superbe l’attendait. […] Tout de suite, le contraste entre elle et lui s’était imposé à moi. L’image m’en était restée. Et je m’étais dit : supposons que je tombe amoureux de cette femme, comment me débrouillerais-je en face d’un tel loustic ? ” 

 ©Les Acacias

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1 Comment

  • Stamboli
    On 20 juin 2020 2 h 42 min 0Likes

    Schneider, reste une illustre actrice, et peut jouer le rôle de vendeuse de machine à coudre !

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